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1. |
Si Je Cours
01:47
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Si je passe la porte
Que je traverse la rue
Que les boulevards m’emportent
Que je sois prise dans le flux
Si la ville s’arrête
Que je coupe à travers champs
Que de vallons en crêtes
Que j’avance droit devant
Si je cours, je cours toujours
Toujours après ton amour
Si la terre se défait
Que devant moi l’océan
Que de tempêtes en marées
Que d’îlots en continents
Si je vois du pays
Que je goûte toutes les mers
Que je vois enfin l’Italie
Que j’aille dire bonjour à mon père
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2. |
Fatras
04:41
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Quand je ne suis pas là
Parmi tout ton fatras
Loin de tes yeux, loin de ton corps
Est-ce encore moi que tu adores
Me croises-tu dans tes songes
Ou est-ce un pieux mensonge
Quand tu t’accroches à ton missel
Est-ce moi qui t’ensorcelle
Qui t’emmène sur des chevaux de feux
À qui te donnes-tu jusqu’aux cieux
J’attendrai que les fleurs se fanent
Psalmodiant des chants profanes
Poursuivant les translations
De ton cœur de ta raison
Reviendras-tu un jour à moi
Garderai-je cette foi
Me prendras-tu dans tes filets
Me laisseras-tu t’aimer
Qui t’emmènera sur des chevaux de feux
À qui te donneras-tu jusqu’aux cieux
Oh nobody call my name anyhow
Oh no one’s looking at my face now
So when I leave, leave the town
So you will see, see the dawn
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3. |
Kraken
01:10
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Comme les navigateurs autrefois
Je chercherai d’autres voies
Je ferai fi des cartes et des dangers
Pour retrouver les bras de mon aimée
Devrais-je me perdre en chemin
Affronter le Kraken, les monstres marins
Je retrouverai l’espace de tes mains
Dussé-je regarder en face mon destin
Je rejoindrai les terres lointaines
Faisant route, je noierai ma peine
Je tomberai peut-être nez à nez
En m’éloignant des repères côtiers
Avec un tout nouveau continent
Comme Christophe en son temps
Libre alors à nous de redéfinir
De nouvelles règles, de nouveaux soupirs
Afin de reprendre goût à l’aventure
Vérifier à nouveau chaque mesure
Loin de la plage où l’on contemplait
Les océans à l’horizon s’effondrer
Perdre de vue notre abri de fortune
Se conquérir sur de nouvelles terres,
De nouvelles dunes
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4. |
Romance
03:09
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Je sais, il n’y a plus de romance
Et l’on se raillera de nous
De nos âmes sœurs qui dansent
Comme un duo de patineurs saouls
Je ne dis pas que c’est facile
De suivre les détours des passions
Mais je préfère vivre du péril
De te perdre que sans sentiment
Je sais ce n’est pas tendance
Là n’est pas la priorité
Puisqu’on met dans la balance
Sentiments contre efficacité
Mais j’aurais beau faire taire ma tête
Empêcher mes mains de trembler
Mon cœur comment je l’arrête
Comment je cesse de t’aimer
Je sais, les horloges tournent
Elles nous mettent des rides aux yeux
Les caresses en deviennent-elles gourdes
Les rêves en deviendront-ils vieux
Et quand je serai une mûre pomme
celle qui cueillie par ta main
Deviendra sucre et jus d’automne
Ne réchaufferai-je tes matins
Les fantômes des belles amours
rodent au dehors
Ouvrons aux fantômes des belles amours
qui rodent au dehors
Pour que les fantômes des belles amours
viennent du dehors
Et que les fantômes des belles amours
nous inspirent encore
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5. |
Les Portes
02:32
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De toutes les portes
De ces mondes parallèles
Tu es ma préférée
Celle que j’aime emprunter
Je traverse le pays
Des si et seulement si
Là où un oui ou un non
Raisonne autrement
Il ne faut pas que tu t’inquiètes
Il n’y a rien que je regrette
Je ne fais que passer
Je ne fais que t’emprunter
Celui qui occupe la place
A qui on se mesure
A qui on estime la casse
Avec qui un jour on fait le point
Etait-ce vrai, était-ce sain
Est-on allé trop loin
Où se situe le non-retour
Sur cette voie, sur cette fuite
À mesure qu’elle se délite
À mesure qu’elle tend les bras
La route se défile
Personne à la place du mort
Le paysage défile
Est-ce une conquête
Est-ce une fuite
Les gens parlent tout bas
Ont-ils remarqué
Le ciel bleu fait ses adieux
Il se charge de nuages noirs
Et la poudre, la poudre noire
Sur les phalanges
Et ces histoires, ces larmes
Au coin des yeux
Tant de temps à passer
À se laisser faire, se laisser aller
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6. |
Au Nord
03:11
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Au nord lointain s’effondrent les glaciers
Ils laissent apparaître les vestiges oubliés
Les eaux montant je me sens submergée
Par les larmes que l’on y avait cachées
L’ombre de ta main me sied à ravir
J’ai oublié de te le dire
L’ombre de ta main me sied à ravir
J’ai oublié de te le dire
Je visite les brumes hivernales de Manhattan
Je viens y perdre mes états d’âmes
Je m’enveloppe et réanime les mystères
Jusqu’à me retrouver face au Cerbère
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7. |
Les Hirondelles
03:36
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M’aimeras-tu aujourd’hui aussi
Non je ne veux pas en être certaine
Ne me dis pas, tu sais bien que oui
Mais garde-moi plutôt plutôt en haleine
À l’instabilité des sentiments
Nous devons d’être amants éternels
Au mouvement des hirondelles
Nous devons d’être éternellement amants
M’aimeras-tu encore maintenant
Non je ne veux pas en avoir le cœur net
Ne me redis pas tous tes serments
Mais maintiens-moi plutôt plutôt en haleine
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8. |
Le Voyageur
05:39
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Il est allé voir les aurores boréales
Le miroir de son âme
La réponse aux questions
La fin des à quoi bon
Il est allé humer les embruns de Montréal
Le parfum de son âme
La réponse aux questions
La fin des à quoi bon
Je regardais par la fenêtre
Au loin, là où l’herbe est plus verte
Ce que je voyais par la fenêtre
Des murs gagnés de salpêtre
Le soleil s’était tu
Le fil de l’air s’était rompu
La pluie tapait au carreau
À la fin tout prenait l’eau
J’ai arrêté net,
Le feu me chauffait le visage
A l’intérieur le feu dans l’âtre irradiait
Au dedans, le feu je l’avais oublié
Dans la maison, toi, tu étais
Je n’avais pas vu que depuis le début
Tu t’y reposais, tu dormais
J’ai passé la vie, la nuit, ma vie au carreau
J’ai passé et ressassé ma vie la nuit au carreau
Je me suis fait beau,
J’ai essuyé la buée
Rien de nouveau
Les feuilles tombent puis reviennent
A l’intérieur ça m’a échappé
A l’intérieur j’ai loupé quelques-uns
de tes plus beaux baisers
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9. |
Ne Le Dis Pas
03:28
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Si un jour tu ne m’aimes plus, ne le dis pas
Si un jour tu n’y tiens plus, ne le dis pas
Ou dans un souffle, ou dans un souffle
Ou un baiser
La route était maussade
Nos gestes incertains
La fin de la balade
Où tu as pris ma main
Dans cet état de grâce
Tous deux sous la marquise
J’ai tenté volte-face,
Tu m’as saisie de ta bise
La lumière était fade
Le néon près du bain
Rythmé notre chamade
Quand tu as lâché ma main
Ton visage était grave
Comme l’orage le matin
Et dès les premières salves
J’ai su que c’était la fin
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10. |
Exode
04:17
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Frère, pêchons ce béluga
Tirons-le de la mer
Frère, dévorons ce béluga
Partageons-nous sa chair
Sœur, la main sur la gâchette
Tu ne dors plus
Sœur, le feu sur les bûchettes
Ne sors plus
Voilà l’exode
Près de tes rides au coin des yeux
Voilà l’exode
Le regard fuyant le bleu des cieux
Frère, nous réveillons le loup
Mascandons sa plaine
Frère, nous abreuvons le loup
Bandons nos cœurs de haine
Sœur, ta robe est un drapeau
Tu ne chantes plus
Sœur, ton chant est un bateau
Ne fuis plus
Aucun temps ne dit l’enfant
C’est son côté divin
Aucun temps ne dit l’enfant
Tout est hier, tout est demain
Je suis beau, hier et demain
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11. |
Moog
03:14
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Même si tout ça ne marche pas, je n’en voudrai à personne
Je ferai sans les yeux doux, la soie et les klaxons
Ne sois pas triste, je m’éloigne des ashrams et de leurs transes
J’échappe au venin, je poursuis, je ris et puis je danse
Parfois faiblissant de leurs atouts trop tentants
Je les veux, je les désire les parures, les brillants
Et chaque seconde ça empire leur attrait lancinant
Ta mâchoire me fascine, le tranchant de tes dents
Moog, j’me sens Moog
Toi aussi tu m’allumes, ton parfum, tes jasmins
Entiché de passion, rouge sang sur les mains
Brûlant les encens, les anathèmes au son du Moog
Je distille ma sueur, les larmes et l’eau de Lourdes
Sur un autel j’offre à la Madone
Des accords, des poèmes, des fréquences médium
Je poursuis le bruit, tuant chaque silence
Je filtre les aigus et module les ambiances
Faisant fi des prières, des païens, des démons
Les yeux fixés sur la glace, délaissant la raison
Quand ce sera la fin me sentirai-je saint
Sous les luminaires, l’air coi je me sens déjà bien
Arguant les rythmes lourds riant au son des tambours
La fumée rouge, la poussière, le bruit tout autour
Des bijoux crépitent à mon cou en écho à ces fous
Aux couronnes sur leurs fronts faites de tissu et de houx
Ils scintillent de strass, de paillettes et de sous
Sous leurs loups ils pillent l’homme à tête de chou
J’aimerais scintiller de strass, de paillettes et de sous
Sous mon loup je pillerai l’homme à tête de chou
Scintillerons-nous de strass, de paillettes et de sous
Sous nos loups pillerons-nous l’homme à tête de chou
Et si nous scintillions de strass, de paillettes et de sous
Sans piller, sans piller l’homme à tête de chou
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Léonard Bourges, France
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