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1. |
Le lierre
02:30
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Le lierre
Je suis le concret, je suis le lierre
Celui qui étouffe les prières
Je m’installe près du foyer
Tu m’as pas calculé
Tu me confondais avec les motifs du papier
Mes caresses sont douces
Je n’fiche pas la frousse
Tu sens juste quand je choppe à la gorge et que tu tousses
Je suis depuis le début à tes trousses
Maintenant c’est du tout schuss, du tout schuss
C’est hard le sang sur les murs, ça éclabousse
Mais je suis discret, il ne restera que la mousse
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2. |
A Miami
03:05
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À Miami
Quel bonheur de m’ennuyer
À chacune de mes pensées
Des vertueuses aux plus viles
Des heureuses aux futiles
En laissant l’été filer
Je tente de t’oublier
Sans en avoir vraiment le désir
Et c’est rien de le dire
Je ne pense qu’à ça et tout ça trouble ma foi
Tu pourrais m’avoir mille fois la seconde
À chaque souffle je succombe
Je ne pense qu’à toi et tout toi trouble moi
Tu pourrais m’avoir mille fois la seconde
À chaque souffle je succombe
Je me laisse aller à imaginer
Dans un game un peu truqué
Nos jambes nues sous les palmiers
Dire que tu auras été si près, dire que j’étais presque prêt
Je ne craignais même plus l’ombre de l’amour déchu
Je le sais, tout ça est vain, je l’ai su dès ce matin
Où tes yeux m’ont heurté, où ma main a reculé
Je le sais, tout ça est vain, je l’ai su dès ce matin
Qu’il était bon pourtant le parfum du jeu et du larcin
Quel bonheur de m’ennuyer x2
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3. |
Ostende
03:38
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Ostende
Je t’emmènerai un jour à Ostende
Adorer Roa,
Nous poserons un genou à terre
Ta main dans la mienne,
le nez dans nos bières
Pourquoi faut-il toujours que l’on attende
Un jour, une vie, une seconde
Cessons de faire les tendres,
Partons avant d’être cendres
Jetons-nous dans les pièges tendus
Décrochons les étoiles perdues
Je t’emmènerai un soir à Nara
Pour grimper sur les temples,
Chanter à pleine voix
Suivre les daims dans les allées,
Nous perdre dans les bois
Je t’emmènerai un jour à Ostende
Je t’emmènerai un jour à Berlin
Je t’emmènerai un jour à Naoshima
Je t’emmènerai un jour à Manhattan
Je t’emmènerai un jour à Hollywood
Je t’emmènerai un jour au-delà d’Icare
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4. |
Ton parfum
04:15
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Ton parfum
Ton parfum revient dans mes rêves
Mes rêves de loin
Il faudrait que je m’en souvienne
Que j’en vive la fin
Mon ami, est-ce bien toi toujours
Qui viens quand va le jour, jouant des contours
Dis la nuit, me rejoins-tu Amour
Est-ce bien toi, ami, qui guettes mon retour
de nuit comme de jour
Ah la vie, c’est bien trop court Amour
Tu me l’as dit un jour, au coin d’un détour
Si à la nuit succède toujours le jour
M’attendras-tu Amour, encore un tour
À la nuit seras-tu là, ami
Et tiendras-tu ma main jusqu’à demain
Mon ami seras-tu là toujours
M’aimeras-tu Amour de nuit comme de jour
de nuit comme de jour
M’aimeras-tu Amour
Seras-tu là toujours
M’aimeras-tu Amour
Succèdera le jour
M’aimeras-tu Amour
C’est bien, c’est bien trop court
M’aimeras-tu Amour
Encore un tour
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5. |
A l'heure espagnole
02:36
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À l’heure espagnole
À l’heure espagnole
Sous les pins parasols
Nous oublions tout
Comme des enfants
Il y a du vent, nous en sommes saouls
Dans nos cheveux fous
Du sel et du monoï
Nous glissons sur le temps
Comme des surfeurs
Il n’y a plus d’heure
Sous les pins parasols
À l’heure espagnole x4
À l’heure espagnole
Sous les pins parasols
Rien n’se passe finalement
À part le sable blanc
Entre nos orteils
Jusqu’à notre sommeil
Sur nos épaules brunes
Dans nos sourcils blonds
À l’heure espagnole
Sous les pins parasols
Nous deviendrons des dieux
Empreints de soleils noirs
Ce sera la terre folle
À l’heure espagnole
Ce sera Capitole
Je deviendrai ton idole
Tu seras mon guerrier
Aux épées tatouées
Nous serons beaux et musclés
À moitié dénudés
Forts pour l’éternité
L’éternité d’un été x2
À l’heure, À l’heure espagnole
À l’heure espagnole x4
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6. |
Carbone
03:34
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Carbone
Oiseaux de fer qui s’élancent
S’arrachant de l’attraction
Narguez les mers, les océans
De vos veines, vides de sang
Et fixez vos yeux dans le bleu des miens
Et déposez votre carbone sur mes mains
Combien de temps, combien de temps encore
Devrai-je poursuivre les efforts
Voyez-vous la côte, la mer haute
Jusqu'à quand, jusqu'où ça redescend
Capsules de verre qui distancent
Nous attachent à nos passions
Volant la mer et ses tréfonds
De vos cœurs vides de sang
Je fixe mes yeux dans le bleu du vôtre
Et dépose mes empreintes à votre porte
Vaisseaux de caisses qui balancent
Sillonnant les océans
Emplissant les cieux de vos songes
Gardez bien tous nos mensonges
Et fixez le gris dans le bleu terrien
Et déposez votre huile sur mes mains x2
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7. |
Ex voto
03:41
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Ex Voto
Quand partent les amours de juillet
Je me rappelle de toi
Et du canal en été
Et sur cet air de Beck
De nos yeux pas trop secs
Nos silences prolongés
Ami, je ne l’ai pas été
Ou bien malgré moi
Et souvent très mal
Ami, toi tu te disais
Et aux premières larmes
Tu disparaissais
Surtout, surtout ne t’inquiète pas
On se retrouvera
Prends bien soin de toi
Surtout, surtout ne m’en veux pas
Je prends soin de moi
Je ne répondrai pas
Ami, je ne l’ai pas été
Ou bien malgré moi
Et souvent très mal
Ami, toi que j’ai perdu
Dis, l’as-tu trouvée
Ta raison de vivre
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8. |
Game over
03:40
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Game Over
La gauche et la droite
Over
Serrer des mains moites
Over over
La France du picrate
C’est over
Comme dans game over
Le mark et le franc
Over
Les frères Gallagher
Over over
La vie comme avant
C’est over
Comme dans game over
Et tout ça, ça ne veut pas
Aah aah
Dire que ça ne va pas
Aah aah
Ça te dérange en quoi ?
Aah aah
Viens, chante avec moi
Les journées sans haine
Over
Les valses de Vienne
Over over
Ta peau sur la mienne
Not over !
Comme dans game over
Nos ambitions de rois
Over
Nos il était une fois
Over over
J’ai encore huit vies de chat
Never over
Not yet game over
Et tout ça, ça ne veut pas
Aah aah
Dire que ça ne va pas
Aah aah
Ça te dérange en quoi ?
Aah aah
Viens, chante avec moi
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9. |
St Malo
02:45
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Saint-Malo
Les grains de sable dans mes rouages
Les graviers dans mes chaussures
Je t’en ferai une plage
Je bâtirai une masure
J’ai tant et tant parlé de fois
Je vois bien, tu ne me crois pas
Mais cette fois-ci je te jure
J’ai vidé mes chaussures
Décollé les grains de ma peau
Je t’emmène à Saint-Malo
Ne pleure plus, je t’assure
Nous partons à vive allure
Les deux cernes aux coins de tes yeux
Les canyons dans mes cheveux
On en fera usage
Au présent de notre âge
Je vois bien, tu ne me crois pas
Je vois au croisement de tes bras
Mais cette fois-ci je te jure
J’ai pansé mes blessures
Défroissé mon perfecto
Je révise ma psycho
Je vais mieux, je t’assure
Reviens, je t’en conjure
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10. |
Et je t'aime
03:26
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Et je t’aime
Comme on ne voit pas l’immergé d’un glacier
Je ne sais pas si je te connais
Comme la face ombrée des collines
Je te perçois, je te devine
Quand tu empruntes des destinations clandestines
Que dans les alcools tu t’abimes
Comme de la lune la face cachée
J’imagine tes méandres, tes secrets
Et je t’aime, mais je t’aime
Comme je peux, comme je peux
Je t’aime
Tu me fais des signes que je ne comprends pas
D’étranges mimiques, des je ne sais quoi
Je reçois tes missives mais je n’pige rien
Mon attention, ça va, ça vient
Sous ton air sage tu m’envoies des messages
J’avoue, je loupe souvent des passages
Les lèvres figées, le regard muet
Je suis chaque fois je crois paumé
Mais je t’aime, et je t’aime
Comme je peux, comme je peux
Je t’aime x2
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11. |
Crawl
03:08
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Crawl
J’ai changé mon fusil d’épaule, j’ai nagé le crawl
Moi qui n’savais pas flotter plus que ça
J’avais prié St John et tous les Rolling Stones
Moi qui n’tenais pas plus que ça aux chalalas
Tout en excès de zèle j’ai brulé mon diesel
Moi qui n’avais pas de prétention tant que ça
Maintenant je vis pour moi, tout près de moi
Je ne cours plus, je suis bien dans mes bras
J’ai pleuré sur Napster, imploré les webmasters
Moi qui n’me rêvais pas plus que ça en diva
J’ai été bille dans l’flipper avec mes employeurs
Moi qui n’ambitionnais pas le business à la papa
En call chez Interpol, je n’touchais plus le sol
Et l’enfant au fond de moi, m’aurait bien étranglé, je crois
Maintenant je vis pour moi, tout près de moi
Je ne fuis plus, je suis bien dans mes bras
Et comme plus rien n’arrivait, qu’j’nétais plus bien sûr d’aimer
Ma gueule et mes chansons, ma vie de patachon
J’suis revenu sur mes pas, au désir dedans moi
Maintenant je vis pour moi, tout près de moi
Je ne triche plus, je suis bien dans mes bras
Je vis pour moi, tout près de moi
Je ne cours plus, je suis bien avec moi
Je vis pour moi, tout près de moi
Je ne cours plus, je suis bien dans mes bras
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12. |
Comptine
02:46
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Comptine
Ô Chevaliers déchus
Petits princes des bois
Fées qui êtes déçues
Princesses qui avez froid
Préservez votre vertu
Étayez bien vos choix
Fuyez les bals perdus
La haine des petits rois
À cette bataille point d’issue
Ni de gloire qui flamboie
Mais honneur pour ceux qui ont su
Garder respect et joie
Mais honneur pour ceux qui ont cru
Respect pour qui garde joie
Ô ombres décousues
Petites fileuses de soie
Grands éléphants déchus
Vagabonds qui avez froid
Ne perdez de vue
Vous le touchez des doigts
Que ce n’est qu’un début
La fin des petits rois
Ô ombres décousues
Dragons muselés
Pierres qui ne roulez plus
Sorcières qui dormez
Ne soyez pas abattus
Arborez vos épées
Celles qui jamais ne tuent
Celles qui ne blessent jamais
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13. |
On osera
03:33
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On n’ose pas
On ne sait pas après quoi mais on espère
Le soir au coin d’un feu de bois au-delà des barrières
Même si c’est pas réaliste et du coup un peu triste
On espère mettre fin à la guerre, être de nouveau partenaires
Mais on n’ose pas, on s’enfuit déjà
Loin de tout ça, loin de tes bras même si tel n’est pas le cas
Même quand on ne sait pas, on espère, on n’regarde pas
Quand on jette l’allumette devant ou bien derrière soi
On n’ose pas mater ce qu’on aurait loupé
Non on n’ose pas, on s’enfuit déjà
Et quand les flammèches filent créant ce beau feu de joie
On se sent un peu débile perdu dans sa foi
C’est un sentiment mêlé comme une douche glacée
De compassion et de haine qu’on peine à évacuer
Car on n’ose pas, on s’enfuit déjà
Non on n’ose pas, on s’enfuit déjà
C’est un sentiment de gêne qu’on couche sur du papier
Rien ne se construit sans peine, rien ne se détruit que tu n’aimais
Les regrets sont les mêmes quel que soit le thème x2
Mais on n’ose pas, on s’enfuit déjà
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Léonard Bourges, France
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